Sainte-Marie d'Alloix

Démocratie participative, solidarité, écologie



                                      Nature et Environnement


Les pièges qui contiennet un appât sucré capturent les fondatrices frelons pour qu'elles ne construisent pas de nouveaux nids.

Ci dessous piége en place

Le frelon asiatique envahit l’Isère:

C’est un terrible prédateur. Il détruit la biodiversité en se nourrissant de millions d’insectes dont les abeilles. Il représente aussi un danger pour l’homme en cas de piqures multiples et se nourrit aussi du sucre des productions fruitières. Arrivé en France en 2005, probablement un seul spécimen, une fondatrice, cachée dans une poterie en provenance d’Asie, le frelon asiatique a depuis colonisé toute la France dont l’Isère. 400 nids ont été détruits dans notre département il y a deux ans et près de 1000 l’an dernier.

Sa fulgurante progression s’explique d’abord par son mode de reproduction. Un seul nid peut abriter des milliers d’ouvrières et plusieurs dizaines de fondatrices (femelles sexuées). .Fécondées en automne, les fondatrices quittent le nid pour passer l’hiver cachées dans la nature. Les autres occupants du nid, ouvrières et vieille reine, vont mourir, le nid ne sera pas réutilisé. Au printemps, chaque fondatrice qui a survécu à l’hiver va à son tour construire un nouveau nid à un autre endroit.

Le frelon asiatique est un fléau pour les apiculteurs. Il capture les abeilles vivantes, les décortique et ramène cette bouillie de nourriture dans le nid pour nourrir les larves qui deviendront des frelons adultes. En quelques jours, une dizaine de frelons peuvent ravager une ruche. Les abeilles constituent entre 30 et 60% de leur nourriture, le reste étant des mouches, papillons, chenilles, araignées, guêpes.

En Isère la lutte contre le frelon asiatique est pilotée par le GDSA (Groupement de défense sanitaire apicole) avec un soutien financier fort du Département et des Communautés de communes. Cela passe par destruction des nids abritant des milliers de frelons, situés souvent en hauteur dans les arbres. Mais face à l’avancée du fléau, le GDSA qui regroupe près de 3000 apiculteurs lance cette année une campagne de piégeage des fondatrices entre le mois de mars et de mai. Chaque fondatrice capturée fait reculer la probabilité d’un nouveau nid. Les 3000 apiculteurs de l’Isère sont mobilisés pour poser des pièges autour des ruchers attaqués l’an dernier et des nids découverts. Chaque piège, bien repérable grâce à son étiquette, contient un appât sucré. Une fois entrée, la fondatrice ne peut plus ressortir. Si vous repérez de tels pièges dans la nature. Ne les touchez surtout pas.

Repérez les nids frelons asiatiques !


Face à l’avancée du frelon asiatique en Isère, un appel est lancé à tous les habitants de la commune pour aider à repérer les nids de frelons asiatiques et à les signaler. Arrivé en Isère en 2015 le frelon asiatique est un redoutable prédateur de tous les insectes et des abeilles en particulier. La population d’un seul nid en consomme plusieurs kilos par an ! Les frelons asiatiques capturent les insectes, les réduisent en bouillie et les ramènent au nid pour nourrir les larves. Près de 1000 nids ont été détruits en Isère en 2022. Au printemps, entre février et avril, la fondatrice frelon construit d’abord un nid primaire. Il s’agit d’un petit nid, de la taille d’un melon, situé généralement à l’abri, sous l’avancée d’un toit par exemple. A partir du mois d’avril, les frelons vont quitter ce petit nid pour construire un nouveau nid, appelé nid secondaire, situé généralement dans un arbre entre 5 et 15 mètres de hauteur. Ce nid est souvent énorme et peut atteindre un mètre de hauteur. Il abrite des milliers de frelons.

Si vous découvrez l’un de ces deux nids, signalez-le sur le site internet www frelonsasiatiques.fr. (attention à l’orthographe : frelonsasiatiques tout attaché avec un s à frelons et un s à asiatiques). En Isère la lutte contre le frelon est pilotée par le GDSA (Groupement de défense sanitaire apicole) avec un soutien financier fort du Département, des Communautés de communes et de la Région. Une fois signalé le nid sera détruit par le GDSA.

Tout particulier, toute collectivité peut déclarer un nid sur le site internet

www.frelonsasiatiques.fr






Le compostage

Qu'est-ce que le compostage:

Le compostage est la dégradation des déchets organiques qui vont se transformer en quelques mois en un fertilisant naturel : le compost. Naturel et gratuit, il peut être utilisé comme une vraie ressource pour votre jardin.

En plus d’enrichir le sol, composter est un bon moyen de réduire le poids de vos déchets (50% de vos ordures ménagères sont compostables) et d’éviter les mauvaises odeurs dans vos poubelles.

Vous n’avez pas la possibilité d’installer un composteur, de déposer vos déchets en tas au fond du jardin ? La communauté de communes Le Grésivaudan propose une très bonne alternative, le compostage partagé :

 Il est ouvert à tous (particuliers, entreprises, collectivités, cantines ...).

Pour sa mise en œuvre il suffit d’un groupe de personnes motivées pour composter, et au moins 5 volontaires qui seront les référents du site (interlocuteurs privilégiés avec Le Grésivaudan et les utilisateurs, suivi du compost). Et bien sûr l’équipe municipale reste mobilisée à tout moment de la démarche.

Le Grésivaudan accompagne gratuitement tout au long du projet (étude, information, mise en place, lancement, formation, suivi du site, animation de réseau). L'installation des composteurs et le matériel sont également gratuits.


Tenté ? Remplissez le sondage, cela nous permettra d’entrer en contact avec Le Grésivaudan pour un premier diagnostic.


Un bon compost, comment ça marche ?


Varier les apports : déchets du potager, épluchures de cuisine, marc de café, feuilles mortes, herbes indésirables, branchages broyés...  

Découper en petits morceaux, fragmenter : ce geste simple fera gagner plusieurs semaines dans le processus de décomposition.

Aérer et homogénéiser le mélange : le brassage peut se faire à l'aide d'une simple fourche, deux fois par semaine, et ne prend que quelques minutes !

Mélanger les contraires : 

- les déchets fins avec les déchets grossiers,

- les déchets humides avec les déchets secs,

- les déchets azotés (jeunes végétaux, gazon en petite quantité, déchets de cuisine) avec les déchets carbonés (feuilles mortes, branchages broyés).

Sans assurer le mélange des contraires, les déchets de cuisine, plutôt humides et riches en azote, seraient alors source de zones compactées, malodorantes et de gaz à effet de serre.

Arroser, mais sans excès. En été,  lorsque  le compost est sec au toucher, arrosez-le si vous souhaitez accélérer le processus. Sinon, attendez les pluies d'automne.